Boulogne 92 - Général2024-03-25T08:25:42+01:00urn:md5:6d9dfc5980ed40d0c0b1fa36e8f66e2eDotclearModifications dans le parc à bateauxurn:md5:40bc0d4c60d048edacf6dd9cf4a52a812024-01-29T16:52:00+00:002024-03-25T06:56:38+00:00VDGénéralaccueilloisir_actuloisirs<p><a href="https://www.boulogne92.fr/blog/public/ARTICLES_2024/Watt-huit-loisirs.jpeg"><img src="https://www.boulogne92.fr/blog/public/ARTICLES_2024/.Watt-huit-loisirs_s.jpg" alt="" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>
Il y a du changement côté loisirs avec l'arrivée dans le parc à bateaux de nouvelles coques :</p>
<p>- WATT, un huit Swift Racing neuf, baptisé lors de la fête du club (photo). Sa portance est de 75-90 kg et il peut être équipé en couple ou en pointe.<br /></p> <p>- Cinq skiffs SWIFT RACING venant du parc compétition</p>
<ul>
<li>GOLLUM 50-60 kg pelles H</li>
<li>GERONIMO 70-85 kg pelles Macon</li>
<li>GLANDEUR 70-85 kg pelles Macon</li>
<li>HERMES 70-85 kg pelles H</li>
<li>GARGAMEL 85-100 kg pelles Macon</li>
</ul>
<p>Ces bateaux remplaceront dans le hangar ARDECHE, FILIPPI 1, ASTEROIDE, ABYSSE, AUTRICHE, DARSENA, ADOUR et PIANISSIMO qui seront transférés à Guerlédan et utilisés en stage par les jeunes.</p>
<p>Les étiquettes et les plans d'installation ont été mis à jour dans le hangar. Prenez en soin !</p>
<p>CG<br /></p>
<p><a href="https://www.boulogne92.fr/blog/public/ARTICLES_2024/Watt-huit-loisirs-2.jpeg"><img src="https://www.boulogne92.fr/blog/public/ARTICLES_2024/.Watt-huit-loisirs-2_m.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a></p>Reprise de la pratique en bateaux collectifsurn:md5:14271014675192e961be94780c8e58c72021-05-20T12:23:00+01:002021-06-04T19:39:54+01:00VDGénéral<p>Depuis le <strong>19 mai 2021</strong> les contraintes sanitaires ont évolué. Le club s'adapte aux nouvelles règles éditées par la Fédération Française d'Aviron et au changement d'horaire du couvre-feu. Dès le samedi 22 mai 2021, nous allons pouvoir reprendre la pratique en bateaux collectifs.</p> <p>Le club met en place une nouvelle organisation qui tient compte de cette phase de transition. On continuera, pendant cette période transitoire, à utiliser SportEasy pour la pratique loisir.</p>
<p>Il est important que tout le monde respecte les règles sanitaires.</p>
<ul>
<li>Éviter les concentrations sur le deck et les pontons.</li>
<li>Les vestiaires restent fermés, nous vous conseillons de venir avec un sac étanche.</li>
<li>Port du masque sur la base.</li>
</ul>
<p>Pour plus d'informations lisez le <a href="https://ffaviron.fr/ffa/covid-19/mesures-sanitaires-ffa-vous-informe" hreflang="fr">document de la FFA</a> et le <a href="https://www.boulogne92.fr/blog/index.php?post/2021/03/27/Organisation-des-Activités-Loisirs-pendant-la-crise-sanitaire" hreflang="fr">l'organisation spécifique pour les loisirs (mode d'emploi de SportEasy)</a></p>Deux rameuses loisirs à la World Rowing Masters Regattaurn:md5:84b3b631d57e8796c575b2a385389e2a2019-09-10T16:43:00+01:002021-06-13T20:17:11+01:00VDGénéralcompétitionloisirsmaster<a href="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/1_HuitFemmesMaster_HD.jpg" data-caption="Les 9 rameuses loisirs à la World Rowing Masters Regatta"> <img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/1_HuitFemmesMaster_BD.jpg" width="430" height="260" class="img2 fl" /> </a>
<p>Delphine Hermier commence à être bien connue des adhérents loisirs de Boulogne 92. Détentrice d'un BEES 1 et "tombée dans un bateau d'aviron" à l'âge de 10 ans, elle entraîne depuis plus de 20 ans. Ils sont nombreux à être déjà allés faire un de ses stages** au lac d’Aydat en Auvergne dont Florence et Yasmine, licenciées de Boulogne 92, qui font aujourd'hui parti d'un petit groupe d'habitués. Avec 6 autres rameuses venues des 4 coins de la France, elles ont constitué un huit de pointe de femmes vétérans avec Delphine Hermier comme coach et rameuse. Leur objectif est de participer à la<strong> World Rowing Masters Regatta qui aura lieu sur le lac de Velence en Hongrie du 11 au 15 septembre</strong> prochain. Une aventure et un sacré défi pour ces femmes loisirs, plus habituées aux randonnées et occasionnellement aux têtes de rivière.</p> <p><strong>Quand et comment est né le projet ?</strong><br />
(Réponses de Delphine H., Yasmine et Florence) C’est Delphine qui en a eu l’idée après avoir ramé avec Yasmine aux Gay Games sur le plan d’eau de Vaires-sur-Marne en août 2018. Le but était de constituer un huit afin de participer à des manifestations mixtes de clubs à l’international et retrouver l’ambiance sympathique des régates entre rameurs vétérans.<br />
<br /></p>
<a href="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/2_HuitFemmesMaster_HD.jpg" data-caption="Le quatre de pointe"> <img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/2_HuitFemmesMaster_BD.jpg" width="390" height="260" class="img2 fr" /> </a>
<p><strong>Quel est le profil des rameuses ?</strong><br />
La proposition a été faite à des rameuses qui ont à coeur d’aller au bout de l’aventure dans un bon esprit de camaraderie, d’amitié, d’entraide avec tout l’investissement possible pour ce type de challenge. Relever le défi les motive ! Ces 9 rameuses, dont l’âge se situe entre 41 et 65 ans, ont au moins 10 ans de rame derrière elles. Elles viennent de 4 clubs différents : l'ACA (Clermont-Aydat) pour Delphine Hermier, Delphine Bas et Sophie Pechalrieu ; le VRAC (Villefranche Renneville Aviron Club près de Toulouse) pour Patricke Dupré et Elisabeth Delmas ; la SNP (le Perreux) pour Marie-Christine Maheut et Joëlle Vielrecobre ; Boulogne 92 (Boulogne-Billancourt) pour Yasmine de Givré et Florence Desgeorges.</p>
<p><strong>Comment s’organisent les entraînements ?</strong><br />
Le problème était de pouvoir réunir tout le monde pour des entraînements communs en plus des entraînements individuels que chacune pouvait réaliser dans son club. Pour compliquer encore les choses, le club du lac d’Aydat n’a pas de huit. Avec de la volonté, un Doodle et le soutien de plusieurs clubs que nous remercions de leur accueil, nous avons pu évoluer en huit une fois par mois à partir du mois de décembre 2018. Certaines ont aussi participé au championnat de France Master en juin dernier.<br />
<br /></p>
<a href="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/3_HuitFemmesMaster_HD.jpg" data-caption="Le quatre de couple"> <img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/3_HuitFemmesMaster_BD.jpg" width="380" height="238" class="img2 fl" /> </a>
<p><br />
<strong>Parlez nous de l'objectif, la World Rowing Masters Regatta !</strong><br />
En plus des deux courses en huit de pointe (une en catégorie C et une autre en D) nous profiterons du déplacement pour disputer d'autres courses en quatre de couple, double scull et skiff. Chacune fera au moins 3 courses dans les catégories C ou D, face à de nombreux équipages (entre 15 et 73 bateaux engagés selon les épreuves).
L’objectif est de réaliser des parcours le plus proprement possible afin de finaliser une année d’entraînements. Il faut qu’on voie la cohésion de l’équipage. Nous restons pleinement conscientes que les podiums sont loin mais comptons bien nous faire plaisir sur l’eau et engranger de l’expérience en vu d’un prochain défi.
<br />
<br />
Dans ce même esprit de cohésion de groupe, elles se sont fait faire une combinaison spécialement pour Budapest. Nul doute qu’elles trouveront d’autres défis à relever et qu’elles feront des envieuses et qui sait, des émules.
<br />
VD
<br />
<br />** Les stages au lac d'Aydat se font en pension complète au <a href="http://www.gite-le-marguerite.fr/accueil.html" hreflang="fr">Gîte Le Marguerite</a> dans le Puy de Dôme.</p>Entretien avec Dorian Mortelette et Yohann Rigogneurn:md5:23e99f0dec6b2ac2646b85a6ed66401e2019-06-12T20:09:00+02:002019-06-14T16:20:05+02:00Boulogne 92Généralentretien<a href="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/DorianYohann-1800X1244.jpg" data-caption="Photo Dorian Mortelette et Yohann Rigogne 2019"> <img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/DorianYohann-380x271.jpg" width="380" height="271" class="img2 fl" /> </a>
<p>
Dorian Mortelette et Yohann Rigogne, rameurs internationaux pour la France et les USA, ont rejoint Boulogne 92.
À l'occasion du Championnat de France sénior bateaux longs 2019 nous leur avons posé quelques questions.
<p>
Dorian Mortelette, 35 ans, est double médaillé olympique, à Pékin en 2008 en quatre de pointe sans barreur et à Londres en 2012 en deux de pointe sans barreur. Il a par ailleurs obtenu six médailles aux Championnats du monde dont trois titres, six médailles aux Championnats d'Europe dont un titre. Il a aussi décroché de nombreuses médailles dans d'autres compétitions dont huit titres de champion de France en deux de pointe sans barreur.
</p>
<p>
Yohann Rigogne, 38 ans, est français, expatrié aux États-Unis et naturalisé depuis. Il a décroché la médaille d'argent avec le huit de l'équipe américaine au Championnat du monde 2017. Avant cela, il a réalisé la plupart de ses podiums en bateaux courts à l'US Rowing National Championship, dans les régates de sélection nationale et aux Jeux panaméricains.
</p> <p>Propos recueillis par Pedro Ferreira le 7 juin 2019</p>
<p><strong>Comment avez-vous découvert l'aviron ?</strong></p>
<p><strong>Yohann :</strong> Mon père en avait fait un petit peu quand il était jeune. À 15 ans il voulait que je me mette au sport, comme j'étais grand il m'a dit d'essayer l'aviron. J'ai commencé à Besançon. Avec une quinzaine de gosses de mon Lycée on s'est pointés un samedi de septembre et ça a tout de suite collé.<br />
<strong>Dorian :</strong> J'ai commencé l'aviron parce que ma grande sœur et mon grand frère en faisaient. On était une famille de sept
enfants et par souci d'organisation ma mère nous a tous mis au même sport. Je faisais du foot, j'ai grandi du côté de Marseille,
le pays du foot. Elle m'a dit du jour au lendemain d'arrêter et de me mettre à l'aviron. Ça m'a plu, le fait d'être sur l'eau et
l'ambiance, je ne regrette pas aujourd'hui.
</p>
<p><strong>À quelle âge avez-vous commencé à ramer ?</strong></p>
<p><strong>Dorian :</strong> J'ai commencé à l'âge de 13 ans en minime à Marignane<br />
<strong>Yohann :</strong> J'ai commencé en cadet à l'âge de 15 ans en 1995.</p>
<p><strong>Comment s'est faite votre bascule vers le haut niveau ?</strong></p>
<p><strong>Dorian :</strong> J'ai fait les Championnats de France junior avec mon frère
Donatien en double à Vichy. Lui était en équipe de France junior et moi un rameur de club. On a gagné, c'était ma première compétition
de haut niveau et c'est là que je me suis dit «c'est possible d'aller
vite».<br />
<strong>Yohann :</strong> Moi je n'étais pas super bon quand j'étais en France mais j'ai quand même gagné le Championnat de France junior
en deux de couple avec Alexandre Belgy. Lui est parti aux Championnats du monde en deux de couple et moi, je suis parti à la
Coupe de la jeunesse en quatre de couple. Le niveau à la Coupe de la jeunesse n'est pas aussi bon que celui des
Championnats du monde mais j'ai quand même goûté aux couleurs tricolores. Mon club n'étant pas très gros, quand je suis devenu
sénior, il était plus difficile de trouver des coéquipiers avec qui ramer pour passer au haut niveau et je n'ai pas poursuivi ma
carrière en France. En 2005 j'ai déménagé aux États-Unis dans l'Ohio et j'ai complètement arrêté l'aviron pendant 4 ans, j'étais juste
entraineur à la Central Catholic High School de Toledo.
En 2010 j'ai déménagé à Philadelphie et c'est ma femme qui m'a poussé à refaire de l'aviron. Philadelphie c'est
la Mecque de l'aviron aux USA. C'est là qu'un entraîneur hollandais (qui avait été dans le
quatre de couple olympique) me dit «Tu devrais t'y remettre sérieusement, tu n'as pas l'air d'être mauvais». Quatre ans après, un peu à la surprise générale, j'intègre pour la première fois l'équipe américaine en skiff. Mon premier résultat international c'est 21<sup>e</sup> en skiff au Championnat du monde 2014 à Amsterdam. Ça ma redonné le goût.<br />
<strong>Pedro :</strong> J'étais à Sarasota en sécu sur la ligne d'arrivée et je ne savais pas qu'il y avait un français
dans le 8+ américain…<br />
<strong>Dorian :</strong> Donc aller vite en huit pour un français c'est possible, Yohann l'a fait !<br />
<strong>Yohann :</strong> C'est comme ça que j'ai recommencé le haut niveau c'était plus aux États-Unis qu'en France.</p>
<a href="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/YohannSarasota-1350x965.jpg" data-caption="Photo Yohann Rigogne avec le huit américain, Sarasota 2017"> <img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/YohannSarasota-350x250.jpg" width="350" height="250" class="img2 fr" /> </a>
<p><strong>Quel est le résultat qui vous a le plus marqué ?</strong></p>
<p><strong>Dorian :</strong> La médaille de bronze aux Jeux olympiques de Pékin
en quatre sans. C'était inattendu, on avait 22 ans et on était quatre du même âge qui avions été champions du monde juniors
sept ans avant. L'organisation, tout ce qui va avec et l'après c'était juste magique.<br />
<strong>Yohann :</strong> C'est sans doute la 2<sup>e</sup> place en huit au Championnat du monde de Sarasota parce que
c'était à la maison et parce que personne ne pensait qu'un français pouvait le faire. Le projet du huit ne s'est pas
fait du jour au lendemain, je suis passé par le deux sans et le deux barré dans les équipes nationales américaines. Arriver au
haut niveau en huit, le bateau roi, c'est formidable !</p>
<p><strong>Dorian, comment vois-tu l'évolution de l'aviron français ? Y a-t-il des choses à améliorer pour se hisser dans le groupe
des meilleures nations ?</strong></p>
<p>Honnêtement je ne vois pas d'évolution dans l'aviron français, on ne s'adapte pas à l'aviron d'aujourd'hui. Toutes
les nations évoluent physiquement, physiologiquement. En France on suit tous le même programme quels que soient la
taille, le poids et le sexe.
Nous restons aussi bloqués sur les bateaux courts. On ne sait pas faire du bateau long.
Pour ça c'est simple, il faut faire comme aux USA et regrouper tout le monde au même endroit. Faire en sorte
que les rameurs acceptent les regroupements ce qui peut être compliqué car les athlètes ont des familles.<br />
<strong>Yohann :</strong> Aux États-Unis on accepte le fait qu'il faut partir pour les entraînements<br />
<strong>Dorian :</strong> Ça marche aux États-Unis, ça marche en Allemagne, en Italie, en Nouvelle-Zélande,
pourquoi ça ne marcherait pas en France ? J'ai toujours été cash et je pense que la fédération est assez vieillotte. Il faudrait apporter du
sang neuf à la direction de la FFA.</p>
<p><strong>Yohann, l'organisation de l'aviron aux États-Unis est-elle très différente de celle de l'aviron français ? Penses-tu qu'il
y a des bonnes idées à prendre ?</strong></p>
<p>La plus grosse différence entre les deux pays c'est qu'aux États-Unis l'aviron est axé sur les universités.
Au départ tout le monde va à l'université pour faire de l'aviron et c'est comme ça que se montent les gros bateaux.
Les universités ne font que du huit et du quatre, il n'y a rien en dessous. Après les étudiants savent que quand ils ont fini l'université, pour être en équipe nationale il faut qu'ils partent sur la côte est ou la côte ouest. Ils n'ont pas le choix, il faut aller dans le camp d'entraînement. On peut faire des petits détours mais pour être dans le huit tout se passe à un seul endroit : les filles sont sur la côte ouest et les garçons sur la côte est.
Je ne sais pas si la France peut copier ce modèle. Le regroupement, oui, mais le modèle universitaire n'est pas transposable car il s'agit
de grosses universités privées qui ont beaucoup d'argent et qui achètent leurs rameurs. Les rameurs ont en échange
une éducation avec un diplôme d'une université prestigieuse comme Harvard ou Yale. Quelqu'un qui ne va pas dans
une grosse université a très peu de chance d'aller dans l'équipe nationale. Pour se faire recruter par une université
il faut déjà être bon au lycée, ce qui fait que l'aviron au lycée est très important, presque aussi important
qu'à l'université sauf que les rameurs ne sont pas payés pour être à l'école. C'est dans les grands lycées de Philadelphie
ou de Californie, qui produisent tous les talents, que Yale et Harvard recrutent et ce sont ces jeunes qui
finissent en équipe américaine. Il y a aussi beaucoup plus de licenciés aux USA qu'en France <em>(ndlr :
en France 45 000, aux USA 100 000)</em>. Aux États-Unis il y a une centaine de gars qui sont sous les six minutes à l'ergo.<br />
<strong>Dorian :</strong> En France il y en a une dizaine.<br />
<strong>Yohann :</strong> Pour faire un bon bateau on peut puiser parmi une centaine de gars. C'est différent, je ne sais pas si la France pourrait adopter le même système.
<p><strong>Quels seraient les axes de développement qui pourraient permettre une évolution souhaitable ou souhaitée de notre
discipline ?</strong></p>
<p><strong>Dorian :</strong> L'aviron est discipline olympique depuis la création des Jeux. C'est vrai que pour le
spectacle, à part en huit où ça va vite avec des courses de 5 minutes, en bateaux plus courts, 2000 m c'est long, il y a des écarts
monstrueux, au niveau visuel ce n'est pas agréable à regarder pour le public ou les téléspectateurs.
Une distance plus courte c'est plus spectaculaire mais ce serait changer une distance qui est là depuis 125 ans.<br />
<strong>Yohann :</strong> Ce serait comme changer le 100 m en 50 m en athlétisme. Ce qui peut faire évoluer l'aviron ce sont les médias.
Ça a par ailleurs déjà commencé à changer comparé à 1995 quand j'étais à l'école et que je ne connaissais même pas ce sport.
Ça fait 10 ans que les médias s'intéressent un peu plus à l'aviron. C'est vrai que couvrir une course de 2000 m en skiff qui fait plus de 7 minutes avec les écarts ce n'est pas facile mais ça va venir.<br />
<strong>Dorian :</strong> C'est hallucinant d'avoir passé les handis sur 2000 m.
<p><strong>Que ressentez-vous à l'aube de vos premières courses sous les couleurs de Boulogne 92 ?</strong>
<em>(ndlr : l'entretien a été réalisé deux jours avant la finale du huit)</em></p>
<strong>Dorian :</strong> J'ai fait les Championnats bateaux courts avec Lolo <em>(ndlr : Laurent Cadot)</em> l'année dernière et, honnêtement,
l'ambiance m'a rappelée quand on partait en déplacement avec l'équipe de France de l'époque où on avait tous
nos potes. Quand on regarde de l'extérieur on se dit que ce club est une usine mais c'est une grande famille.
J'aurais aimé être là depuis 15 ans, j'aurais kiffé. J'ai hâte de faire la première course. En plus on est en huit, ils ont
réussi à faire venir Yohann des États-Unis je trouve ça cool.<br />
<strong>Yohann :</strong> Je suis très excité, ça fait deux ans que Yvan Deslavière me dit «Viens, on va faire le huit ensemble !
» du coup ça s'est réalisé, je suis ici et je ne veux qu'une chose c'est de faire la médaille, voire plus… Quand les gens me
disent il y a Lyon, il y a Verdun je m'en fous, je ne connais personne à Verdun.
<p><strong>Quels conseils donneriez-vous à un jeune rameur qui souhaite s'investir dans notre sport et progresser ?</strong></p>
<strong>Yohann :</strong> Persévérance. Je lui conseillerais de ne jamais s'arrêter, il y a toujours un moyen d'y arriver.<br />
<strong>Dorian :</strong> Oui, exactement, c'est comme ça que nous avons réussi. Je me rappelle dans mon premier club
où l'entraîneur me disait «Tu ne feras jamais rien, tu es trop nerveux, tu n'écoutes rien.» Maintenant
je suis devenu quelqu'un de calme, ça a marché, il faut y croire. Je suis persuadé que c'est possible pour tout le monde, à condition
de faire l'effort et d'écouter les conseils des entraîneurs…<br />
<strong>Yohann :</strong> …des gens avec plus d'expérience. Il faut écouter les vieux qui viennent aux Championnats de France 😉<br />
<strong>Dorian :</strong> Pour les jeunes tout est possible.
<p>PF</p>Entretien avec Stéphane Tardieuurn:md5:92b5affc517ccdde4a4608a75bf13bf22019-04-25T00:20:00+02:002019-06-10T19:23:38+02:00Boulogne 92Généralentretien<a href="https://www.boulogne92.fr/images/StephaneTardieuVD-Boulogne92_11.jpg" data-fancybox="Tardieu" data-caption="Portrait de Stéphane Tardieu"> <img src="https://www.boulogne92.fr/images/StephaneTardieuVD-Boulogne92_11_bd.jpg" width="350" height="233" class="img2 fl"> </a>
<p>
Le samedi 13 avril 2019, Stéphane Tardieu a été sacré, pour la dixième fois
consécutive,
champion de France en skiff para-aviron catégorie PR2. C'est une
prouesse dont très peu de sportifs peuvent se targuer. À cette occasion
nous avons demandé à Stéphane de s'exprimer au sujet de l'aviron, du sport et
du club.
</p>
<p style="font-weight:bold;">Peux-tu nous rappeler brièvement ta carrière de rameur ?</p>
<p>
J'ai commencé à ramer au CNF en 1984 à l'âge de 14 ans, je me suis ensuite
orienté vers le Rugby. Après mon accident j'ai décidé de reprendre l'aviron en
2007. Je ramais alors que je ne marchais pas encore très bien. J'ai eu besoin
de 3 ans de rame quotidienne afin de retrouver des sensations et un niveau de
compétition.
</p> <p style="font-weight:bold;">Pourquoi as-tu choisi le club de Boulogne 92 (à l'époque ACBB aviron) ?</p>
<p>
J'ai choisi le club parce que j'habitais Neuilly et que le CNF n'accueillait
pas de personnes handicapées.
</p>
<p>
Lors d'une régate à Mâcon en 2008, j'ai rencontré Jean-François Bridel, Cédric
Toublan et François Banton qui m'ont convaincu, et je suis donc rentré dans
cette grande famille qu'est l'ACBB.
</p>
<p style="font-weight:bold;">Comment as-tu basculé dans le haut niveau ?</p>
<p>
Cela s'est fait progressivement.
J'ai gagné un 1<sup>er</sup> critérium bateau court en individuel.
Quelques temps après,
Jean-Paul Fain, qui était alors DTN de l'handi-aviron, m'a été présenté et il
m'a
proposé de faire un stage en équipe de France. C'étaient les balbutiements de
l'handi-aviron et j'ai eu la chance de pouvoir être ainsi au début de
l'aventure.
<p style="font-weight:bold;">Comment fais-tu pour garder la motivation tout au long de ces années ?</p>
<p>
J'aime la compétition, j'ai l'esprit compétitif et apprécie de me dépasser pour
atteindre des objectifs.
</p>
<p>
Bien sûr la perspective de participer à des jeux paralympiques est une vraie
motivation pour tout sportif. Londres puis Rio sont des rêves que j'ai pu
réaliser.
</p>
<p>
Cette année je m'étais fixé le 10<sup>e</sup> titre de champion de France.
J'ai voulu le préparer en améliorant ma technique et avec l'esprit serein.
C'est un objectif qui me tenait à cœur personnellement et pour le club.
</p>
<a href="https://www.boulogne92.fr/images/karapiro1_1600X998.jpeg" data-fancybox="Tardieu" data-caption="Stéphane Tardieu Cazaubon"> <img src="https://www.boulogne92.fr/images/karapiro1_350X215.jpeg" width="350" height="215" class="img2 fr"> </a>
<p style="font-weight:bold;">Quel résultat sportif t'a le plus marqué ?</p>
<p>
Mon premier championnat du Monde en 2010 à Karapiro en Nouvelle Zélande dans
lequel je me classe deuxième en double avec Perle Bouge.
</p>
<p style="font-weight:bold;">Quelle suite envisages-tu pour ta carrière de rameur ?</p>
<p>
Je voulais avoir le 10<sup>e</sup> titre de champion de France ce qui vient d'être
fait. Ensuite ce ne sera que du bonus.
</p>
<p>
Au mois de mai je vais participer à la régate internationale de Gavirate en
Italie, ça me permettra de voir où j'en suis sur le circuit international,
individuellement et en équipage.
</p>
<p>
Il y a en ce moment à l'approche des jeux para-olympiques de Tokyo beaucoup de
jeunes sur le circuit international. Si le résultat est satisfaisant je
participerai à d'autres compétitions sans faire spécialement de plan à plus
long terme.
</p>
<p style="font-weight:bold;">
L'aviron mondial est en pleine évolution : suppression d'embarcations aux
jeux olympiques et aux championnats du Monde (4-PL, 2+), ajout de nouvelles
embarcations au programme (4-SF, 2xPR3, etc), changements de réglementation
(passage des courses para-rowing en 2000m). Comment vois-tu ces changements ?
</p>
<p>
Je trouve le passage sur 2000m très positif. C'est une distance que j'ai
toujours pratiquée lors de mes entrainements qui étaient calés sur le programme
des valides. Elle requiert une certaine technique qui allie patience et
endurance.
</p>
<p style="font-weight:bold;">Quelles évolutions aimerais-tu voir pour les années à venir ?</p>
<p>
Que le développement du para-aviron au niveau international se poursuive et que
des jeunes viennent renforcer les équipes.
</p>
<p style="font-weight:bold;">Est-ce que l'aviron français se donne toutes les chances pour briller aux jeux olympiques de Tokyo et de Paris ?</p>
<p>
Dans ma catégorie la France peut se classer dans les six premières places.
</p>
<p>
Cela suppose qu'il y ait un gros travail préparatoire tant au niveau physique
que technique et en accompagnement des athlètes.
</p>
<p style="font-weight:bold;">
Depuis ton arrivée au club, celui-ci a beaucoup progressé et a atteint en 2017-2018
la deuxième place au classement national. Quelle est, à ton avis,
la clé de cette réussite ?
</p>
<p>
Nous avons la chance de disposer de conditions très favorables avec
l'emplacement de la base, la possibilité d'aller à Mantes la Jolie quand la
Seine n'est plus accessible, et le matériel. Il y a surtout un très
bel esprit au Club avec des entraîneurs et bénévoles motivés et investis.
</p>
<p style="font-weight:bold;">Quels sont, à ton avis, les secteurs où le club peut s'améliorer ?</p>
<p style="font-weight:bold;">Selon toi quelles peuvent être les pistes pour garder notre place et progresser ?</p>
<a href="https://www.boulogne92.fr/images/TardieuCazaubonPF.jpg" data-fancybox="Tardieu" data-caption="Stéphane Tardieu Cazaubon"> <img src="https://www.boulogne92.fr/images/TardieuCazaubonPF_bd.jpg" width="350" height="232" class="img2 fl"> </a>
<p>
On peut s'améliorer dans tous les secteurs. Nous devrons néanmoins avoir une
attention particulière pour la formation de jeunes rameurs afin d'assurer notre
futur.
</p>
<p>
Je regrette de ne pas avoir eu la possibilité d'accompagner un jeune rameur
pour prendre la relève et me succéder au niveau international. Nous devons nous
investir plus dans le recrutement. Dans le para-rowing nous devrons essayer de
travailler avec des centres de rééducation et des hôpitaux afin de déceler nos
futurs rameurs.
</p>
<p>
Au niveau du club nous devons accroître notre présence sur internet et mieux
communiquer sur nos activités afin d'ouvrir des portes pour le recrutement et
susciter de nouvelles envies.
</p>
<p>
La perspective d'intégrer l'équipe de France est une motivation mais tout
commence par le club et l'esprit qui l'anime.
</p>
<p>
Je remercie François Banton et mes entraîneurs qui m'ont fait confiance. Les
compétiteurs et bénévoles qui sont toujours présents pour nous aider et nous
faire progresser.
</p>
<p>
Propos recueillis par Pedro Ferreira.
</p>Brugge Boat Race, les 2 & 3 mars 2019urn:md5:a37bafcd3f8bf662bf1fb3446f769b472019-03-07T19:01:00+00:002021-06-13T20:19:33+01:00VDGénéralcompétitionmaster<a href="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/BruggeBoatRace2019_3hd_1600x1200.jpeg" data-fancybox="coupe3" data-fancybox="Brugge" data-caption="Brugge Boat Rage"> <img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/BruggeBoatRace2019_3bd_380x285.jpeg" width="380" height="285" class="img2 fl"> </a>
<p>Pour la première fois, le groupe Loisir... pardon, "Master" faisait le déplacement en Belgique pour participer à la 25ᵉ Brugge Boat Race, une tête de rivière de 5km qui se court sur le canal d'Ostende à Bruges. La remorque et le gros de l'effectif étaient arrivés dès le vendredi pour flâner en centre-ville et partager le copieux dîner des rameurs dans la belle et chaleureuse bâtisse du KRB (<a href="http://www.krbrugge.be" hreflang="fr">Koninklijke Roeivereniging Brugge</a>), le club organisateur qui fête ses 150 ans cette année.
Samedi après-midi, les cinq équipages en 8x, étaient répartis sur deux manches pour permettre les rotations de coques, tandis que les 4x couraient le dimanche matin.
<br />
<br />
L’avantage d’un canal l’hiver est l’absence de crue et donc de risque d'annulation, ce qui permet d’attirer un grand nombre de clubs qui, pour cette édition venaient de huit pays européens. Seul inconvénient : son étroitesse ne permet pas de réserver un couloir pour la montée, tous les bateaux sont donc rassemblés dans la zone de départ et peuvent attendre jusqu'à une heure. Il faut savoir gérer ce temps, rester actifs, manœuvrer constamment en se disant que les autres aussi devront démarrer "à froid".</p> <p>Heureusement, les départs en bord à bord, deux par deux stimulent et la possibilité de rattraper des bateaux partis quelques secondes plus tôt motive, d’autant plus que le parcours tourne peu et que le barreur les a constamment en ligne de mire. Les boulonnais se sont pris au jeu et pour la plupart ont su tirer partie du bassin. En revanche, certains ont fait l’amère expérience des courses à handicap prenant en compte la moyenne d’âge des équipages : on peut être premier en temps réel et se faire passer devant en temps compensé par un équipage plus âgé. Idem au classement général qui regroupe sous l’étiquette MASTERS, les catégories master, loisir, homme, femme, mixte, pointe et couple.</p>
<img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/BruggeBoatRace2019_1bd_365x203.jpg" width="365" height="203" class="img2 fr">
<p>Sans surprise, le plus beau résultat du week-end est obtenu par le quatre de couple féminin, 1<sup>res</sup> de leur catégorie et 2ᵉ au classement général, derrière un équipage masculin de Hanovre. Un peu perplexes mais pas démoralisés pour autant, nos rameurs se sont bien évidemment promis de faire mieux la prochaine fois en trinquant autour d’une Zot bien fraîche. Un grand merci à nos chauffeurs Pedro et Elizabeth et à Caroline qui organisait le déplacement.</p>
<p><ins>Résultats du samedi (45 btx classés) :</ins><br />
<strong>29ᵉ</strong> au général, 1<sup>res</sup> Loisir F en temps réel, 2ᵉ en temps compensé, 21.42.40 X 0,931 hcp = 20.13.00<br />
N°90 Loisir Femme 8x : Delafosse V, Ogier-Rousselin B, Regent F, Bilau C, Catherine P, Lucas F, Dick C, Louyot-Bridel N, barre : Glachant C.<br /></p>
<p><strong>37ᵉ</strong> au général, 5ᵉ Loisir F en temps réel, 3ᵉ en temps compensé, 22.59.98 X 0,922 hcp = 21.12.00<br />
N°91 Loisir Femme 8x : Escande E, Langibout F, Bailly P, Gentil I, Courtin N, Rioux M, Maire I, Chizallet A, barre : C Gaignard.<br /></p>
<p><strong>41ᵉ</strong> au général, 3ᵉ Loisir H en temps réel, 3ᵉ en temps compensé, 21.01.02 X 1,024 hcp = 21.31.00<br />
N°45 Loisir Homme 8x : Besson M, Caranobe H, David Y, Gaignard C, Genet A, Loué A, Simon J, Jehl O, barre : Rioux M.<br /></p>
<p><strong>42ᵉ</strong> au général, 6ᵉ Loisir F en temps réel, 6ᵉ en temps compensé, 23.28.72 X 0,941 hcp = 22.06.00<br />
N°93 Loisir Femme 8x : Dupin M, Larmaraud C, Demeaulte M, De Givre Y, Perrot E, Mouthon S, Bach C, Munduteguy L, barre : Van Der Meij J.<br /></p>
<p><strong>45ᵉ</strong> au général, 4ᵉ Loisir H en temps réel, 4ᵉ en temps compensé, 22.45.20 X 1,003 hcp = 22.49.00<br />
N°46 Loisir Homme 8x : Ferreira P, Simon G, Tixier JL, Van Der Meij J, Jacquet C, Loap S, Delamarre I, Lehujeur JY, barre : De Givre Y.<br /></p>
<img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2018-2019/images/BruggeBoatRace2019_2bd_330X220.jpg" width="330" height="220" class="img2 fl">
<p><ins>Résultats du dimanche (68 btx classés) :</ins><br />
<strong>2ᵉ</strong> au général, 1<sup>res</sup> Master F en temps réel, 1<sup>res</sup> en temps compensé, 19.53.38 X 1,016 hcp = 20.12.00<br />
N°200 Master Femme 4x : Talamona V, Lamadon D, Autour C, Lete V.<br /></p>
<p><strong>31ᵉ</strong> au général, 1<sup>ers</sup> Master Mixte en temps réel, 1<sup>ers</sup> en temps compensé, 21.01.07 X 1,062 hcp = 22.19.00<br />
N°207 Master Mixte 4x : Ogier-Rousselin B, Coiffard PE, Geoffroy F, Louyot-Bridel N.<br />
<br />
VD<br />
<a href="https://www.boulogne92.fr/gallery/index.php/2019/Brugge-Boat-Race-2019" hreflang="fr">Lien vers l'album photo</a><br /></p>Entretien avec Valentin Colsonurn:md5:464f4a065d543fe9393108bc98f23fab2018-05-06T18:11:00+01:002019-06-10T18:24:02+01:00VDGénéralentretienportrait<img src="https://www.boulogne92.fr/club/photos/valentin_colson_hd.jpg" width="150" height="146" class="img2 fr">
<p>Depuis le 1er mars, Valentin Colson a intégré l'équipe d'encadrement sportif de l'ACBB Aviron dans le cadre d'un mi-temps (il travaille également pour d'autres clubs, notamment la S.N. de la Basse-Seine). Titulaire d'un brevet d'état d'éducateur sportif il participe à l'encadrement des catégories jeunes J11 à J16 ainsi qu'aux partenariats avec les collèges et lycées.<br />
Valentin est par ailleurs licencié à l'ACBB et vient de participer au Championnat de France bateaux courts et à la Coupe de France sous les couleurs de la LIFA.</p> <p><strong>Depuis quand pratiques-tu l'aviron ?</strong>
J'ai commencé à ramer en 2004 à l'AMJ (Aviron Marne et Joinville). J'avais 13 ans et j'en ai aujourd'hui 26.</p>
<p><strong>Parle nous de ton parcours sportif !</strong>
J'ai été rameur au Pôle Espoir de Vaires-sur-Marne et plusieurs fois médaillé aux Championnats de France.</p>
<p><strong>Quel est ton objectif sportif pour la saison 2017-2018 ?</strong>
Pour les bateaux courts, l'objectif était de rentrer dans les 18 premiers en deux sans barreur, on n'en est pas très loin (NDLR : avec son coéquipier Richard Silvestre de Meulan-les-Mureaux, ils font 21e).
Pour la suite, l'objectif est d'être médaillé au Championnat de France bateaux longs et d'être titré au Championnat de France de Sprint.</p>
<p><strong>Quelle a été ta motivation pour devenir coach ?</strong>
Ancien militaire (opérationnel), ensuite instructeur sport dans l'armée je voulais rester dans le monde du sport tout en revenant à ma passion : l'aviron.</p>
<p><strong>Que penses-tu apporter à l'équipe d'encadrement de l'ACBB ?</strong>
Mon but, c'est qu'en fin d'année les compétiteurs soient récompensés par une médaille. Je travaille pour cet objectif. Même si la méthode est un peu dure, quand les résultats sont là, les rameurs l'oublient.</p>
<p><strong>As-tu des idées pour développer le club ?</strong>
Sur le plan scolaire surtout : il faut que les jeunes apprécient le club, s'y sentent bien et veuillent venir prendre part à un projet de compétition.</p>
<p>Propos recueillis par Pedro Ferreira</p>Entretien avec François Bantonurn:md5:8f58de67d9c9e51862821d8a4ac27faf2018-02-15T12:06:00+01:002019-06-10T19:24:23+02:00Boulogne 92Généralentretien<img src="https://www.boulogne92.fr/images/banton.jpg" width=150 height=100 alt="François Banton" class="img2 fl" />
<p>
François Banton est président de la section aviron de l'ACBB depuis 20 ans. À l'occasion de son 60<sup>e</sup> anniversaire nous lui avons posé quelques questions.
</p>
<p><strong>Tu es président de la section aviron de l'ACBB depuis 20 ans. Comment es-tu venu à l'aviron ?</strong></p>
<p>
Je suis venu à l’aviron par le scolaire, en 3<sup>e</sup> au collège de Suresnes où nous allions faire des cycles au CNF (en 1973 je pense).
Par la suite, j’ai toujours eu envie de reprendre cette activité et l’occasion s’est présentée en 1990 où j’ai rejoint l'ACBB via mon père
qui travaillait chez Renault à Boulogne-Billancourt.
</p> <p><strong>Quelle a été ta motivation pour assumer la présidence de la section Aviron ?</strong></p>
<p>
Rapidement dans le club, lors de mon arrivée, s’est posé le problème des permis remorque. J’ai donc naturellement proposé mes services.
De fil en aiguille j’ai été sollicité et me suis trouvé investi dans le fonctionnement, les déplacements, etc…
A l’époque, nous avions un président fantôme qui n’était jamais là, juste présent quelques week-ends en septembre et en fin d’année sportive.
</p>
<p>
Le président avait, de fait, délégué ses pouvoirs à l’entraîneur de l’époque, situation qui a conduit à quelques dérapages.
Avec quelques-uns, dont Emmanuel Gaye, nous avons décidé de mettre la pression au président et nous l’avons poussé à la démission.
Une fois cela fait, s’est posée la question : <em>Qui pour le remplacer ?</em>
Comme je venais de me mettre à mon compte l’année d’avant (1996 ), j’ai donc assez naïvement levé la main !
</p>
<p>
Ayant horreur de faire les choses superficiellement, je me suis donc investi avec l’aide de quelques-uns (Emmanuel Gaye, Johan Rahmani, Sylviane Lourdais…) pour redresser la section.
À l’époque, je n’ai jamais envisagé la possibilité que la section soit un acteur majeur de l’aviron français, loin de là !
Les choses ont avancé gentiment pour nous conduire là où nous sommes aujourd’hui.
</p>
<p><strong>Parle-nous de ton implication présente et passée dans le milieu associatif et sportif (ACBB, LIFA, FFA, etc.)</strong></p>
<p>
Rapidement, après ma prise de fonction, je me suis aperçu qu’il fallait être présent un peu partout pour défendre nos intérêts.
J’ai donc dans un premier temps fait candidature à la présidence du CDA 92 (en 2000), puis à la commission des finances de l'ACBB à la même époque.
Suite à la démission du trésorier général, l’opportunité s’est présentée, je l’ai saisie (de 2004 à 2016).
</p>
<p>
Parallèlement, notre statut de club leader en Île-de-France m’a conduit à la ligue où, là aussi, il fallait être présent et faire valoir nos positions.
Et, tout naturellement, cela a conduit à la fédération en 2016, pour les mêmes raisons.
</p>
<p><strong>Quels sont tes souvenirs les plus marquants depuis que tu es président de l'ACBB aviron ?</strong></p>
<p>Notre premier titre de champion de France sous ma présidence, avec les cadets du CH4x à Vichy en 2001 (Libaudiere, Boy, Bridel, Guilgaud ).</p>
<p>Le titre de championnes de France de Chloé Poumailloux et Natacha Eyber en FJ2x à Bourges en 2009, magnifiques, impériales !</p>
<p>Certains stages avec les jeunes, notamment celui du lac de Vassivière avec Jean-François Bridel, toute la bande des cadets et Teroin en tête pour mettre l'ambiance !</p>
<p>Les Jeux Olympiques de Londres en 2012 avec Stéphane Tardieu.</p>
<p>Le décès de Jean-François Bridel en 2014, personnage incontournable, une vraie complicité entre nous existait, un AMI, un VRAI !</p>
<p>Récemment le doublé des HS4– PL à Bourges en 2017.</p>
<p>Cédric, depuis 1999, un vrai coach charismatique, avec qui je partage une vraie complicité et suis en toute confiance, et qui est pour beaucoup dans notre réussite.</p>
<p><strong>Y a-t-il des choses que tu regrettes ou que tu aurais, avec le recul, fait de façon différente ?</strong></p>
<p>
Le départ de Francis Riancho et récemment de Morgan Forestier, qui m’ont donné tous les deux une vraie vision de ce que doit être un club d’aviron (un équilibre subtil entre compétiteurs et loisirs, reposant sur de nombreux bénévoles pour épauler les professionnels).
</p>
<p>
Nous avons perdu beaucoup de temps pour la mise en place de créneaux scolaires.
Force est de constater que tous les clubs ayant des résultats chez les jeunes font du scolaire de manière importante.
</p>
<p><strong>Depuis que tu assures la présidence, le club a connu un développement très important tant en nombre d'adhérents qu'en résultats sportifs. Quelle est ton analyse de cette évolution ?</strong></p>
<p>
Nous avons profité d’une conjoncture qui nous a été favorable, et su saisir les opportunités.
La construction de la nouvelle base a indéniablement contribué à notre développement.
Les emplois jeunes des années 1998 /1999 nous ont permis de recruter des encadrants de très bonne qualités : Cédric Toublan, Alexandre Bridel un peu plus tard en sont les meilleurs exemples.
Cédric a su créer une ambiance, un vrai esprit ACBB, ce qui, au dire de beaucoup, n’est pas le cas dans de nombreux clubs français.
</p>
<p>
Nous avons toujours veillé à un équilibre loisirs/compétitions, ce qui n’est pas forcément le cas ailleurs (entraîneurs loisirs, bateaux, créneaux etc…).
</p>
<p>
Une gestion saine, où nous avons toujours veillé aux équilibres budgétaires tout en innovant comme avec nos achats de bateaux en leasing de 2008.
</p>
<p><strong>Quels points aimerais-tu voir progresser ? Plus généralement comment vois-tu l'avenir de l'ACBB Aviron ?</strong></p>
<p>
Notre gros point faible est notre communication !
Nous faisons énormément de choses, aviron santé, comité d'entreprise, aviron adapté, handi-aviron, scolaires etc… et sommes incapables de le faire savoir à l’extérieur.
J’en ai encore eu confirmation hier : la mairie découvre que nous faisons de l’aviron santé et de l’aviron indoor !
Dans notre société actuelle, pour exister pleinement il faut communiquer ; faire sans rien dire ne sert qu’à se faire plaisir en interne !
</p>
<p>
Notre avenir :
</p>
<ul>
<li>rester dans le top national.</li>
<li>Renforcer le scolaire et les entreprises.</li>
<li>Faire perdurer une activité loisirs forte et dynamique.</li>
<li>Se battre contre les projets soi-disant écolo comme les bateaux bus, qui n'apportent rien et dégradent fortement la pratique des sports de nature. On est dans la contradiction la plus totale !</li>
<li>Si le projet de labellisation 92 se concrétise, ce sera le top !</li>
</ul>
<p><strong>L'aviron est en pleine mutation, tant au niveau national qu'international. Depuis quelques années on modifie l'organisation des compétitions de haut niveau : suppression de certains bateaux aux compétitions internationales (4-PL, 2+), modification des distances en para-rowing, etc. Quelle est ta vision pour l'évolution future de notre sport au niveau national et international ? </strong></p>
<p>
Au niveau international, la France ne fait que subir les décisions du CIO ou de la FISA.
L’aviron, l’un des sports fondateurs des JO modernes est de fait surreprésenté aux JO avec un nombre d’athlètes élevé ; je ne vois pas comment éviter les tentations du CIO de réduire ce nombre de rameurs au profit d’autres disciplines !
</p>
<p>
Au niveau national, l’aviron s’il veut perdurer, doit accepter de changer certaines de ses habitudes datant d’un autre siècle :
ouvrir les championnats des jeunes aux étrangers, et non pas limiter comme ça a été fait il y a 2 ans !
Accepter de professionnaliser les athlètes HN ; on ne peut pas demander à des jeunes de 20 à 30 ans de s’entraîner 2 fois par jour, 6 jours sur 7 pour la gloire ! Changer son système de sélection et de suivi dans les pôles France.
</p>
<p>
Communiquer sur les résultats dans les médias. En dehors du monde de l’aviron, qui connaît nos champions olympiques de 2016 ?
La fédération de biathlon, avec très peu de licenciés, fait la une des journaux télévisés régulièrement ! Notre sport porte de vraies valeurs, mettons-les en avant et vendons-les !
</p>
<p>
L’aviron français sort d’une période où des individualités fortes ont un peu caché la misère. Les années à venir risquent d’être un peu plus compliquées. À moins que le réveil sonne et que de vraies décisions novatrices soient prises.
</p>
<p><strong>Et la question la plus importante : Pépito ou Granola ? </strong></p>
<p>
Pour mes petits enfants (4 ) c’est PAPITO !
</p>
<br />
<p>Propos recueillis par Pedro Ferreira</p>Entretien avec Constantza Sedarosurn:md5:27a80085770c49375ad68f1a1d7f59112017-12-17T21:31:00+01:002019-06-10T19:18:50+02:00Boulogne 92Généralentretien<img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2017-2018/images/Constantza2.jpeg" width=200 height=241 class="lazy img2 fl" />
<p>
Depuis septembre 2017 Constantza Sedaros fait partie de l'équipe d'encadrement du groupe de loisirs débutants. Titulaire d’un diplôme d’entraîneur, Constantza possède également un Brevet d'État d'Éducateur Sportif et une certification aviron et handicaps. Elle était déjà en charge du groupe aviron adapté de l’ACBB et des équipes de plusieurs grandes écoles dont les bateaux sont abrités sous les hangars du club.
</p>
<p><strong>D'où vient ta passion pour l'aviron ?</strong></p>
<p>
J'ai commencé l'aviron en 1985 au Club Sportif Municipal de la ville de Iasi à l'Est de la Roumanie. Au départ je ne connaissais pas ce sport mais on m'a proposé d'essayer et j'ai adhéré tout de suite.
Après six années de pratique dont deux en immersion complète dans l'équipe séniors de Roumanie (l’équivalent du pôle séniors femmes), je suis devenue entraîneur en 1991.
</p> <p><strong>Parle-nous un peu de ton expérience d'encadrement ?</strong></p>
<p>
Ma première expérience a été directement le pôle juniors de Bucarest, puis l'équipe nationale des juniors femmes.
De 1992 à 1993 j'ai encadré les juniors du Club Sportif Scolaire 2 de la ville de Constantza (Eh oui j'ai une ville qui porte mon nom, ou l'inverse !)
Ensuite, de 1993 et jusqu'à mon arrivée en France en 1996, je suis retournée à mon club d'origine CSM Iasi pour m'occuper des filles juniors.
En 2004, après une pause de quelques années consacrée à mes enfants, j'ai commencé à travailler au CNF avec les séniors, les loisirs, les CE et les écoles. Ceci m'a permis de connaître une palette plus large des pratiquants que celle à laquelle j'étais habituée dans mon pays d'origine où l'aviron ne se pratique qu'en compétition et d'une manière presque professionnelle.
La naissance de mon quatrième enfant m'a fait lever le pied en ce qui concerne l'aviron, je n’ai donc gardé que les grandes écoles (Sciences Po, Ena et Ensta)
Je suis arrivée sur le bassin de l'ACBB en 2011 en suivant Sc Po qui déménageait du CNF pour aller, d’abord au VSN puis, à l’ACBB.
</p>
<p><strong>Quelles sont tes activités à l'ACBB ?</strong></p>
<p>
Actuellement, à part les étudiants de Sc Po, j'encadre la section Aviron Adapté et les loisirs du samedi matin.
</p>
<p><strong>Quel message aimerais-tu transmettre aux rameurs loisirs débutants ?</strong></p>
<p>
J'ai retrouvé à l’ACBB les valeurs de l'aviron j’aime tant : l'entraide, l'accueil jovial et de proximité, l'esprit d'équipe, la convivialité, le dynamisme, le partage.
Vous aussi vous pouvez porter ces valeurs en participant aux compétitions et aux manifestations du club ou en proposant votre aide dans les domaines que vous maîtrisez.
</p>
<p><strong>Comment est née l'activité aviron adapté au sein de l'ACBB ?</strong></p>
<p>
L'activité aviron adapté est née d'un hasard et d'une rencontre. Le hasard a fait que mon troisième enfant soit atteint d'une forme d'autisme et la rencontre a été le club, en commençant par Pedro et sa formation d'éducateur handicaps.
Tout le monde ou presque connait maintenant Théodore car, avec son 1m95 et ses discussions typiquement autistiques, il ne passe pas inaperçu. Son désir de vouloir faire de l'aviron (pas si étonnant vu le nombre d’heures passées au bord d'un bassin derrière sa maman ou son grand frère) m'a amenée à tenter l'expérience périlleuse d'apprendre ce sport à une personne autiste.
Le résultat plus que positif de cet essai ainsi que de celui de la journée découverte de l'aviron pour un public avec autisme proposée par Pedro nous ont poussés à la création de la section Auti-Aviron, devenue au fil du temps Aviron Adapté.
</p>
<p><strong>En quoi les rameurs, en particulier ceux du groupe loisir, peuvent-ils contribuer à l'activité Aviron Adapté ?</strong></p>
<p>
Si cette section existe c'est aussi grâce aux bénévoles qui sont présents un dimanche sur deux pour ramer, barrer, assurer la sécurité ou accompagner en salle et sur l'ergomètre nos jeunes. Leur patience, leur bienveillance, leur regard positif permettent aux 18 rameurs inscrits de s’intégrer, de s'épanouir pleinement dans la pratique de notre sport, chacun en fonction de ses capacités. Sans ce bénévolat, il est impossible de les encadrer seule.
Et les échanges ne sont pas à sens unique car ces jeunes nous apportent énormément et nous poussent hors de nos retranchements pour chercher la meilleure manière d'enseigner le geste de ramer. Les énormes progrès dont ils sont capables, renforcent la motivation de chaque bénévole à transmettre son savoir dans ce domaine.
Donner de son temps pour aider ce type de public est une expérience enrichissante à vivre au moins une fois dans sa vie.
</p>
<p>
Propos recueillis par Pedro Ferreira
</p>
<img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2017-2018/images/Constantza.jpeg" width=400 height=300 class="img2 fl" />Entretien avec Julie Voirin de retour des championnats du monde élite à Sarasotaurn:md5:cf41c9b212feb0a78057df346704a78f2017-10-05T21:20:00+02:002019-06-10T19:23:00+02:00Boulogne 92Généralentretiensaison_2016-2017<a href="http://www.acbbaviron.fr/saisons/2016-2017/images/W4X-Sarasota.JPG"><img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2016-2017/images/W4X-Sarasota_bd.JPG" width="790" height="457" alt="W4X Championnats du monde 2017 Sarasota" class="img3 fl" /></a>
<strong>C'était ta première participation à un championnat du monde élite. Quel bilan tires-tu de cette compétition ?</strong>
<p>
Le résultat escompté était de rentrer dans la grande finale avec notre quatre de couple.
Il n'a pas été réalisé, nous sommes forcément déçues. Cependant, notre embarcation n'a commencé son histoire que fin août dans cette composition. Le délai était sans doute court pour pouvoir performer de suite.
Pour moi, le bilan est tout de même assez positif. Au fur et à mesure des courses nous avons réussi à modifier notre coup d'aviron afin de nous rapprocher des autres nations.
De plus, participer à son premier championnat du monde en Floride, sur un bassin aussi ensoleillé qu'impressionnant par la taille et le nombre de bénévoles qui ne veulent que nous aider, ça n'est pas donné à tout le monde. Je ne regrette pas de m'être levée tôt chaque matin cette année pour m'entraîner et espérer rentrer dans ce quatre de couple.
Et puis voir François Teroin monter sur la plus haute marche du podium après une finale A relevée à souhait a été pour moi un vrai moment de bonheur !
</p> <br /><strong>On voit que la France a de la marge de progrès dans le secteur féminin et chez les TC (toutes catégories), quelles pistes pour progresser ?</strong>
<p>
Pour progresser et rentrer dans le haut de la hiérarchie mondiale dans le secteur féminin je pense que les pistes sont nombreuses.
S'entraîner plus souvent en bateaux longs lors des stages fédéraux paraît la plus simple.
Il faudrait aussi trouver le "savoir-faire" des bateaux longs. Christine Gossé s'est déjà penchée sur le sujet depuis qu'elle a repris les rênes du secteur féminin en 2013. Le travail est encore long et c'est à chacune d'entre nous de se donner à 1000% afin de faire progresser le groupe. Comme dit le dicton, Rome ne s'est pas faite en un jour.
</p>
<br /><strong>Comment vois-tu la suite de ta carrière internationale ?</strong>
<p>
Ma "carrière internationale" est tout de même assez réduite à ce jour.
Mon objectif serait de rentrer enfin en finale A, moi qui suis une habituée des finales B au niveau international.
</p>
<br /><strong>Quels plans pour le futur au sein du club ?</strong>
<p>
Il est évident que je me sens très bien au sein du club.
Le président et les coachs m'aident et me soutiennent beaucoup.
Je tenais d'ailleurs à les remercier chaleureusement.
François Banton est un président qui est à notre écoute, qui fait en sorte qu'on soit toujours dans les meilleures dispositions tout au long de l'année et surtout aux moments des compétitions.
Cédric Toublan et Vincent Faucheux qui m'ont entraînée dès le début de la saison et à mon retour de blessure sont juste au top ! Ils ont réussi à jongler avec mon envie de progresser, mon manque de confiance, ils ont réussi à me faire "péter mes cadenas mentaux" !
</p>
<p>
Notre club a la chance d'avoir un bon groupe de juniors et de séniors qui ne cesse de s'étoffer. Ça crée une bonne dynamique de groupe et ça se ressent à l'entraînement, la motivation est toujours là !
</p>
<p>
Propos recueillis par Pedro Ferreira, 4/10/2017.
</p>Entretien avec François Teroin, rameur sénior du cluburn:md5:da9ceab5786b74aef43a799c394d34512016-09-16T18:31:00+02:002019-06-10T19:20:33+02:00Boulogne 92Généralentretienportrait<a href="https://www.boulogne92.fr/saisons/2016-2017/images/teroinfrancois.jpg" target="_new">
<img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2016-2017/images/teroinfrancois_t.jpg" width=250 height=245 alt="François Teroin" class="img1 fr"/">
</a>
<p>
Après ses Championnats du Monde Universitaires, François revient pour
nous, sur son année récompensée par deux médailles internationales.
</p> <p>
<strong>Julie Voirin : François, tu rentres de Pologne où avaient lieu les
championnats du monde universitaires. Comment s’est déroulée cette
finale, apparemment serrée ?</strong>
</p>
<p>
François Téroin : Une course qui est partie très fort dès le début. Nous
savions que ça allait être serré vu le niveau et la densité de la catégorie
(ndlr : double poids léger). La stratégie était de rester au contact des autres
bateaux dans le milieu de parcours pour ensuite finir très fort. Nous passons
4<sup>e</sup> à une seconde des slovaques dans le dernier 500m. Nous finissons le
parcours en serrant les dents. A l’arrivée, trois bateaux dans la même seconde, trois bateaux pour deux places, les Allemands étant d’ores et déjà sur la première marche du podium. L’attente du résultat fut longue et
intense. Quand le drapeau tricolore s’affiche à la troisième place sur l’écran géant, nous laissons éclater notre joie.
</p>
<p>
<strong>Peux-tu nous présenter ton coéquipier lors de ce mondial ?</strong>
</p>
<p>
Luke Epain, 25 ans, licencié au Cercle de l’Aviron de Nantes (CAN). Il s’est aligné en skiff poids léger aux championnats de France bateaux courts et se
classe à la dixième place. En 2015, il a été champion de France en quatre
sans barreur poids léger.
Luke et moi avons commencé à ramer ensemble une semaine avant le
début des championnats du monde universitaires. L’an dernier, nous étions
partenaires d’entraînements au pôle aviron de Nantes. Ce championnat s’est
déroulé dans la bonne entente, la confiance mutuelle était présente dès le
début, ce qui a facilité la compétition. Je tenais donc à le remercier. D'avoir partagé cette médaille avec lui me remplit de joie.
</p>
<p>
<strong>Revenons sur la finale de Rotterdam, aux championnats du monde des
fédérations. Quels ont été tes sentiments sur cette course en quatre de
couple poids léger ?</strong>
</p>
<p>
Rotterdam a été un championnat très particulier pour moi. Nous devions
défendre le titre qu’avait obtenu le quatre de couple avec Pierre Houin à ma
place, l’an dernier à Aiguebelette. J'avais l'envie et la motivation de faire la
meilleure performance possible.
Concernant la course, nous avons fait notre meilleur parcours du week-end. Nous avons été à la bagarre tout le long de
la course avec les grecs, le bateau allemand ayant déjà pris l’avantage dès
le début du parcours. On arrive dans le dernier 500m en troisième position,
on a alors relancé au mieux notre coque afin de terminer avec la médaille
d’argent autour du cou, devant les grecs.
</p>
<p>
<strong>Peux-tu nous faire un résumé de ton année ?</strong>
</p>
<p>
Une année mouvementée qui fini de la plus belle des manières. À partir du
mois de janvier, je décide de quitter le Pôle d’aviron de Nantes et de revenir
à Boulogne pour me faire entraîner plus souvent par Cédric. Cela fait bientôt
13 ans que je suis au club, et je sais que dans les moments difficiles, je peux
compter sur lui.
Nous avons donc fait une bonne préparation hivernale pour
arriver le plus performant possible aux championnats de France bateaux
courts. Avec ma 8<sup>e</sup> place je me suis qualifié en équipe de France ainsi que
pour les championnats du monde de Rotterdam. C’est que du bonheur de
vivre ces moments. L’envie et la détermination sont plus que jamais
présentes à l’aube de cette nouvelle saison.
J’en profite aussi pour remercier mes parents, le club et mes ami(e)s, "les
sevens", qui m’ont toujours soutenu.
</p>
<p><strong>Et après une année aussi intense, qu’attends-tu des bateaux longs ?
De nouveaux défis ?</strong>
</p>
<p>
C’est dans une nouvelle embarcation que je vais disputer ces championnats
de France en quatre sans barreur poids léger. Le bateau de Lyon fait figure
de favori, nous aurons donc à cœur de les battre. C’est important pour moi
de défendre les couleurs du club. Toutes les compétitions sont un nouveau
challenge !
</p>
<p>
Merci à François d’avoir pris le temps de répondre à mes questions, et bon
courage pour la suite.
</p>
<p>
JV
</p>Les élèves du lycée Jacques Prévert à l'ACBBurn:md5:8d0cae092c2a40fc39a6c22b5e6ac0e72016-06-06T11:27:00+00:002021-06-13T20:01:56+00:00Boulogne 92Généralscolaire <p>
<a href="https://www.boulogne92.fr/saisons/2015-2016/images/LyceePrevertMai2016.jpg" target="_blank">
<img alt="Lycee Prevert" class="lazy img1 fr" src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2015-2016/images/LyceePrevertMai2016_s.jpg" width="300" />
</a>
</p>
<p>« L'aviron est un sport d'équipe où il faut être synchronisé », Oussama, élève de seconde au lycée Jacques Prévert de Boulogne Billancourt a retenu l'essentiel de sa première sortie en yolette. Mercredi 25 mai 2016, 21 lycéens sont venus accompagnés de leurs professeurs pour participer à une initiation dans le cadre de leurs cours d'EPS. « Le début est difficile, on se fait des égratignures, mais une fois lancé la sensation de vitesse est là » dixit Oussama. Le mercredi suivant, malgré la crue de la Seine, ils étaient de retour pour cette fois goûter aux joies du tank à ramer, de l'ergomètre et de la PPG (Préparation Physique Généralisée).</p>
<p>Pour l'ACBB Aviron, la perspective d'un nouveau partenariat avec un établissement scolaire coïncide avec la toute dernière convention signée le 31 mai 2016 entre le ministère de l'Éducation nationale, l'UNSS, l'USEP et la Fédération française d'Aviron. Le club s'active ainsi pour développer l'<a href="http://www.avironfrance.fr/avironscolaire/l-aviron" target="_blank">aviron scolaire</a> et contribuer à faire connaître notre sport auprès des plus jeunes. Alors bienvenue aux élèves du lycée Jacques Prévert ! Nous espérons les retrouver tous en septembre quand les conditions climatiques seront revenues à la normale.</p>Bilal change de capurn:md5:1654d09c25a266a7056aa0c6a9e83ad62016-06-04T22:45:00+00:002021-04-06T18:09:50+00:00Boulogne 92Généralencadrement <a href="https://www.boulogne92.fr/saisons/2015-2016/images/bilal.jpg" target="_blank"><img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2015-2016/images/bilal_s.jpg" width="300" alt="Bilal" class="lazy img1 fr"/></a>
<p>Après avoir encadré la catégorie loisir pendant trois ans, Bilal a décidé d'entamer une nouvelle vie professionnelle.</p>
<p>Pour son dernier week-end au club il n'aura jamais admiré les ponts daussi près (en
photo celui de lîle Saint-Germain le 4 juin 2016). Dès lundi, Bilal commence une formation pour démarrer sa nouvelle activité professionnelle.</p>
<p>Il y pensait depuis longtemps, nous lui adressons tous nos voeux de réussite.</p>Première sortie pour les loisirs débutantsurn:md5:4e12204dcdf149b70f6ade99d091af032016-06-02T23:44:00+00:002016-08-28T17:10:32+00:00Boulogne 92Généralloisirs<p>
Samedi 21 mai 2016 était organisée, avec le Cercle d'Aviron de la Ferté-sous-Jouarre, la désormais traditionnelle sortie des débutants. L'occasion pour eux dapprendre comment se déroule un déplacement, le tout sur un très beau bassin aux berges naturelles et sans croiser un seul bateau à moteur de toute la journée.
</p> <a href="https://www.boulogne92.fr/saisons/2015-2016/images/stagedebutants.jpeg" target="_blank"><img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2015-2016/images/stagedebutants_s.jpeg" width="400" alt="Stage La Ferté Sous Jouare" class="img1 fr"/></a>
<p>Le témoignage de Françoise, une participante visiblement enchantée : « Une journée de rêve placée sous le signe de la bonne humeur et du soleil ! Quand le club de La Ferté-sous-Jouarre accueille le club de Boulogne-Billancourt, cest pour vivre un moment déchange et de transmission. Cette toute première grande sortie pour les débutants était encadrée avec bienveillance par sept confirmés qui ont prodigué leurs conseils avec générosité et en prenant le temps.</p>
<p>Pour transmettre la passion et la technique de laviron, tout est passé en revue : la sécurité, le rythme, la synchronisation, les manoeuvres… Nous navons que deux mots : merci et encore ! »
</p>160 ans de l'ANLurn:md5:2a04cce7caa08c93d14d66489b94855c2016-04-27T16:38:00+00:002016-08-28T17:07:50+00:00Boulogne 92Général L'Associação Naval de Lisboa fête ce samedi 30 avril 2016 son 160<sup>e</sup> anniversaire. Crée sous le nom de Real Associação Naval par décret signé du Roi Pedro V en 1856 l'ANL est le plus ancien club sportif de toute la Péninsule Ibérique. À cette occasion sera organisé un <a href="http://www.anl.pt/index.php?option=com_content&view=article&id=619%3Adesfile-nautico&catid=52%3Aremo&Itemid=93">défillé nautique</a> entre le club et le célèbre quartier de Bélem. L'ACBB présente ses voeux de joyeux anniversaire à notre club partenaire.30ᵉ traversée de Paris et des Hauts de Seine revisitéeurn:md5:85ec7024b3c664c7b835bc859136fc902015-12-18T22:15:00+00:002020-11-10T21:00:40+00:00Boulogne 92GénéralloisirsTraversée de Paris<p>
Les caméras sont embarquées à bord de Charente, une yolette Caron dont on a
remplacé les sièges coulissants par des fauteuils fixes pour l'adapter à la
catégorie Handi-Aviron.
L'équipage est composé de Stéphane Tardieu, Alexandre Duthoit, Christophe
Lavigne, Patrice Rendu et Michel Lamour à la barre.
</p> <img src="https://www.boulogne92.fr/saisons/2015-2016/images/MakingOfACBB360_2.jpeg" alt="Traversee de Paris" width=300 />
<p>
Un grand merci à Jean-Philippe Dollet de la société <a target="_blank"
href="http://www.dcomdrone.com/">DCOMDRONE</a> qui est à l'initiative de ce
projet, ainsi qu'aux bénévoles et aux encadrants qui l'ont
aidé.
</p>
<p>
Pour profiter pleinement de la vision 360°, il est conseillé d'utiliser les
navigateurs Chrome ou Firefox.
Déplacez vous dans l'image avec la souris ou les flèches du clavier !
Sur tablette et smartphone, utilisez l'application Youtube, recherchez la vidéo
avec les mots clés "acbb dcomdrone" et déplacez vous en faisant basculer votre
écran !
</p>
<br/><iframe width="580" height="325" src="https://www.youtube.com/embed/GmkfeN6yCug" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Recette d'un bon week-end pour les loisirsurn:md5:5a296260102c3499816d3985ddd0b35c2015-10-26T18:35:00+00:002016-11-02T20:07:56+00:00Boulogne 92Généralloisirs<p>
<a href="http://www.acbbaviron.fr/saisons/2015-2016/images/CoupesDesDames2015.jpg">
<img src="http://www.acbbaviron.fr/saisons/2015-2016/images/CoupesDesDames2015_t.jpg" alt="Coupe des dames" width=250 height=141 class="lazy img1 fr"/>
</a>
Ingrédients :
<ul>
<li>2 bateaux avec 32 pelles oranges et grises</li>
<li>17 rameuses</li>
<li>15 rameurs</li>
<li>3 barreurs</li>
<li>2 courses de 15km en huit</li>
<li>1 remorque et 1 camion bien chargé</li>
</ul>
</p> <p>
<ol>
<li>Prenez des rameurs et des rameuses motivés qui se sont entraînés pendant l'été et surtout depuis la rentrée de septembre</li>
<li>Emmenez-les direction Angers pour le week-end du 17 et 18 octobre 2015, où se déroule la coupe des dames et des messieurs</li>
<li>Pour le samedi, engagez 18 bateaux en pointe ou couple de huit rameuses venues de toute la France avec plusieurs séries de départ arrêté</li>
<li>Prenez deux équipages féminins de l'ACBB pour défendre les couleurs du club (jusqu'au bout des ongles!)</li>
<li>Sous un soleil timide, soutenues par les rameurs sur le bord en vélo, laissez-les ramer 15 km en course à vive allure !
<br>Au final, le premier équipage barré par Sylviane fini 6e ex aequo avec les filles de Bayonne en 1h 07min et 24sec et
le deuxième équipage, barré par Franck fini 11e en 1h 12min et 26sec !!</li>
<li>Enchainez l'annonce des résultats avec un apéritif angevin puis un dîner pour l'ensemble des rameurs dans le hangar du club (avec écran pour suivre le match de rugby en direct !)</li>
<li>Emmenez ensuite les filles sur le dance floor, tandis que les hommes partent se reposer (ils rament le lendemain!)</li>
<li>Pour le dimanche, engagez 26 bateaux de huit rameurs (mixte) venus de toute la France</li>
<li>Reprenez les deux bateaux de l'ACBB avec des équipages masculins ou mixte cette fois pour porter le orange et gris de l'ACBB</li>
<li>Laissez-les ramer en visant leur objectif !
<br>Au final, le premier équipage barré par Sylviane finit 7e en 59min et 53 sec (pour un objectif de mettre moins d'une heure ! Bravo !)
et le deuxième équipage barré par Marie termine 17e en 1h 5min et 17sec</li>
<li>Après l'annonce des résultats de la coupe des messieurs, partagez le déjeuner et rechargez la remorque pour un retour vers Paris après ce week-end convivial et sportif</li>
</ol>Le Cher nous est cherurn:md5:cb9c0c026c17bd63b9c8671879434b352015-09-11T13:54:00+00:002016-08-28T17:08:49+00:00Boulogne 92GénéralloisirsLes <b>5 et 6 septembre 2015</b>, nous sommes dix rameurs de la section Loisirs de l'ACBB Aviron qui participons à la randonnée sur le Cher sous la houlette bienveillante de nos capitaines Antoine et Jean-Patrick, deux yolettes sur un total de 22.'( <p>
La randonnée sur le Cher commence à Bléré, localité située à quelques kilomètres en aval de Chenonceaux. La rivière est belle, il ny a guère de courant, il fait beau et pas trop chaud, lair est pur, le paysage magnifique. Et … pas de péniches !
</p>
<p>
Nous remontons donc tranquillement leau, et au bout dun peu plus dune heure, spectacle fascinant, nous arrivons à Chenonceaux. Le château et les arches sont encore plus beaux vu de la rivière. Nous ne nous lassons pas de les contempler, dabord de laval, puis après avoir franchi une arche, de lamont, puis nous retournons sur nos pas et tournons ainsi de longues minutes. Lune dentre nous est guide dans le civil, Chenonceaux na bientôt plus de secrets, François 1er acquéreur initial de ce qui nétait encore quun petit château moyenâgeux, Diane de Poitiers qui fait construire le nouveau corps de logis mais est contrainte de céder le présent dHenri II à Catherine de Médicis, les embellissements de cette dernière …
</p>
<p>
Il faut hélas continuer, nous repartons, nostalgiques, en voyant disparaître après un coude de la rivière la perle de la Renaissance.
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<p>
Après Chenonceaux, la randonnée devient un peu plus délicate, il faut en effet franchir plusieurs écluses. Des bénévoles nous attendent de part et dautre des parois, pour nous guider dans lécluse à laide de cordages auxquels nous devons nous accrocher. Noublions pas quune écluse est étroite, il faut donc ranger les pelles en longueur de part et dautre de la yolette.
</p>
<p>
Hélas, dans notre yolette n°11, à la 3ème écluse, sans doute sommes-nous pressés datteindre le pique-nique qui nous attend juste après, nous oublions dattendre quon nous tende le cordage, forts de notre expérience des deux premiers franchissements nous entrons avec insouciance dans lécluse, nous plaquons nos pelles le long des bords de notre embarcation, et
</p>
<p>
Vous connaissez le principe dArchimède ? « tout corps plongé dans un liquide en reçoit une poussée équivalente au poids du volume de liquide quil déplace ». Et son aphorisme « donnez-moi un point dappui, je soulèverai le monde ». On pourrait y ajouter la prédiction suivante : « toute yolette plongée dans leau, et privée des points dappui naturels que sont ses pelles à plat, chavire en moins de temps quil nen faut pour lécrire ». Et cest exactement ce qui nous arrive. La yolette se retourne sans crier gare, nous tombons à leau, vous imaginez la suite : les sacs étanches ne le sont pas vraiment, les téléphones portables ne le sont pas du tout, nous sommes trempés et nos vêtements aussi, lun dentre nous passe même un moment dangoisse coincé sous la yolette …
</p>
<p>
Vingt minutes plus tard, nous avons retrouvé lessentiel des affaires, mais dans quel état, la yolette a été tirée sur la berge et vidée, les vêtements sèchent au soleil (voir photo ci-après), un petit rouge de Touraine vient à point nous réconforter. Le moral a quand même pris un petit coup. Les règles de sécurité, il faut y penser, eh oui !
</p>
<p>
Laprès-midi voit la flottille arriver à Bourré où les bénévoles des clubs tourangeaux font une nouvelle fois preuve dune splendide organisation et dune grande gentillesse. Les embarcations étendues dans un champ, nous retrouvons notre camping, tipis, yourtes, maisonnettes, toutes plus agréables les unes que les autres. La soirée est consacrée à un grand Chile con carne que rejoignent les amis dune des animatrices du club local, à loccasion de son anniversaire. Cest aussi le moment de remercier la si sympathique Corinne, remarquable organisatrice en chef, efficace et chaleureuse, tout le temps souriante bien que sur la brèche.
</p>
<p>
Le dimanche matin, nous redescendons le Cher. Un peu dangoisse au passage de lécluse fatidique de Chissay, mais cette fois tout le monde est attentif, et tout se passe sans encombre. Débarquement, paella, récupération des bagages et des véhicules … Il est temps de partir, nous retrouvons sans plaisir les bouchons de la région parisienne !
</p>
<p>
Dominique Tessier
</p>Retour sur les championnats de France Bateaux longs 2015 à Mantes la Jolie - IIurn:md5:86d9beac2d5a1ff506a4f5d1cdcb5b522015-06-17T23:36:00+00:002016-08-28T17:04:17+00:00Boulogne 92Généralcompétition<p>
Comme promis et beaucoup attendu, voici le témoignage d'une des huit reines du
deuxième bateau champion de France 2015.
Lucie Giraud sera la voix des huit drôles de dames et du barreur de choc qui a
lui aussi une grande place dans toute cette histoire.
Elle décrit tout d'abord sa crainte de participer aux championnats de France
dans cette embarcation qui n'est pas des plus faciles.
Cependant, lorsqu'elle et toutes ses coéquipières se sont rendues sur le bassin
de Mantes la Jolie, ses doutes se dissipèrent pour laisser place à
l'irrésistible envie de « marquer l'histoire du huit féminin de l'ACBB de
la meilleure façon qu'il soit. »
</p> <p>
Plusieurs phénomènes ont donc pris le dessus : l'envie de se donner, pour les
autres, avec une confiance partagée et surtout le plaisir de ramer ensemble
avec pour seul but : GAGNER.
Les deux premières courses (série et demi-finale) ont été gagnées mais avec
certaines difficultés qui relèvent de la technique… Lors de la finale,
tout ceci fut rattrapé.
</p>
<p>
« Cette dernière course a été plus que parfaite, chaque coup de pelle fut
des plus démentiel. Centimètre par centimètre nous avons mené notre bateau roi
dans des dimensions intergalactiques de plaisir. La rage et l'envie ont
fusionné pour qu'on se hisse sur la plus haute marche du podium.»
</p>
<p>
Cédric Toublan, le coach, a répété durant toute la préparation des championnats
qu' « en gagnant, ce bateau ne sera que le premier d'une longue histoire du
huit sénior femme de l'ACBB ». Toutes les filles se sont mises d'accord sur le
fait que ces paroles les ont transcendées pour donner le meilleur de chacune
d'elles.
Lucie trouve néanmoins une fausse note dans ce week end, et pas des
moindre… « C'était bien trop court ». Il est vrai qu'en nous
réveillant le lundi matin, nous nous sommes toutes demandées si nous n'avions
pas rêvé ce dimanche 7 juin 2015.
</p>Retour sur les championnats de France Bateaux longs 2015 à Mantes la Jolie - Iurn:md5:e73bb96d8993ab50654ef6896f460a842015-06-15T23:45:34+00:002015-06-17T23:45:34+00:00Boulogne 92Général<p>
Focus sur… Laurent Cadot, du double sénior champion de France.
</p>
<p>
«La team Acbb est en place, grâce à un super coach, un président
passionné et des bénévoles déterminés.» Voici les premiers mots que
Laurent exprime à la suite de sa médaille d'or aux championnats de France.
</p> <p>
Pour lui, ce titre a une saveur particulière, pour plusieurs raisons :
«premier titre pour le club depuis 47 ans, premier titre pour Ouin-ouin
(François Teroin), et premier titre depuis mon retour, ce n'est que du bonheur.
La force et la détermination de Ouin-ouin a fait la différence sur de
redoutables adversaires tels que J-B Maquet, Dorian Mortelette de Dieppe ou
Damien Piqueras et Benoit Demey d'Annecy.»
</p>
<p>
De plus, il décrit une super ambiance, mieux qu'un club, une famille.
«L'envie de le faire pour le club, la famille a été à tous notre arme
secrète.»
</p>
<p>
Bientôt d'autres témoignages de nos reines du huit !
</p>